Mon histoire
Photographe de paysages et amateur du mouvement
Le mouvement
Je suis né en Mai 1968, à Paris (cela commençait mal avec les grèves, tout était bloqué 😊).
Depuis plus de 20 ans je me suis installé près de Perpignan dans les Pyrénées Orientales (66).
Pour des raisons professionnelles j’ai beaucoup voyagé sur ces 25 dernières années (Asie, Europe, USA). Oui je sais mon bilan carbone n’est pas terrible, et c’est sûrement cette prise de conscience qui a changé mon regard sur la nature.
Mon quotidien, se résumait à prendre l’avion, aller au bureau, ou chez un client, refaire le monde en réunion, rentrer à l’hôtel, refaire de nouvelles réunions, reprendre un taxi et retour à l’aéroport pour rentrer chez moi…
Bref je suis passé à côté de lieux et villes magnifiques sans jamais avoir eu l’opportunité de profiter de l’instant.
Je suis finalement venu à la photo en 2012, par accident !
J’avais comme tout le monde un petit appareil photo pour les vacances, pour des photos souvenirs.
Quand je parle d’accident, c’est au sens littéral, car j’étais plutôt sportif à l’époque (avec 25 kilos de moins) et je me suis cassé le pied au badminton sur une balle de match ! Je n’allais quand même pas laisser le point !
Résultat, j’ai perdu le match sur abandon et surtout 2 mois d’immobilisation. C’est-à-dire que lorsque vous êtes en déplacement toutes les semaines, et que pour vous détendre vous tapez dans une balle ou dans un volant, la perspective de rester 2 mois sans bouger n’a pas été simple à appréhender.
Quand je parlais de mouvement en préambule, ce n’était forcément pas un hasard.
Allez savoir pourquoi, j’ai décidé de faire du ménage dans mes disques durs et je suis tombé sur des centaines de photos, que j’avais à peine regardées…et encore moins classées, améliorées.
Un jour un ami photographe me rend visite, et me fait découvrir Lightroom.
Le choc !
Vraiment de comprendre rapidement comment améliorer ses photos.
Là-dessus, je me forme principalement sur Internet et je commence à comprendre ce qu’est le format RAW et son utilité avec Lightroom. 2ème choc !
Forcément quand j’ai remarché, ma 1ere sortie a été d’acheter un reflex (Canon D650).
S’ensuivent 3 ans d’apprentissage, puis un 1er stage photo, un 2nd…et là c’était parti.
Une révélation.
A partir de ce jour, mon reflex m’a accompagné dans tous mes voyages professionnels, me permettant de profiter de lieux magiques et surtout du temps pour moi.
Cela m’a sensibilisé au développement personnel et m’a apporté un bien meilleur équilibre au contact de la nature. Sans parler des plaisirs simples dès lors qu’on prend le temps de regarder notre environnement.
3ème choc, je me reblesse de nouveau en 2018 pour plusieurs mois d’immobilisation, et là je décide de découvrir Photoshop.
Entre temps je change de matériel en passant au plein format et découvre de nouvelles possibilités (on y reviendra).
Mon parcours atypique, m’a permis (quel que soit le matériel) d’exercer mon œil, de comprendre quels types de photos m’attiraient et de définir mon style.
Mon travail sur la vitesse est omniprésent. En effet j’aime le challenge d’avoir une photo bien nette lorsqu’une personne bouge, une voiture, un chien, un oiseau ou un avion passe, mais ce que je préfère c’est travailler sur des vitesses lentes de 1/10 de secondes jusqu’à 30 secondes afin de donner sur l’eau un effet plat, calme et reposant…qui déforme de facto la vision humaine, tout en l’embellissant, car après tout c’est cela le rôle du photographe.
Ma femme se moque de moi, car j’ai photographié un énième caillou 😊 moi j’y vois la possibilité d’en faire un petit bijou.
66
Je vous parlais plus haut du chiffre 66.
Certes c’est le département où je réside, avec un choix varié de paysages de mer mais également de montagne avec Font-Romeu à 1h15 de la maison…sans oublier le Canigou 😊
Bien avant les Pyrénées Orientales, pour moi le 66, c’était La Route 66 avec ses grandes étendues, les westerns, l’aventure, et le rêve américain.
Rêve qui a pris forme via mon entreprise qui fait partie des créateurs de la Silicon Valley, où l’anglais était la langue officielle.
Vous ne serez donc pas surpris de retrouver des photos de canyons et de cette terre ocre dont la couleur m’hypnotise au même titre que le bleu.
Cela tombe bien, ce sont des couleurs complémentaires, que vous retrouverez régulièrement dans mes photos.
C’est aussi le 66ème parallèle ou plus communément appelé 66° Nord – qui symbolise le cercle Polaire.
Là on touche du doigt ce que le mot passion signifie.
Parmi les 20 pays que j’ai parcourus, il y en a un qui m’attire plus que tous les autres.
C’est l’Islande. Mon gros coup de cœur. J’y ai effectué plusieurs voyages depuis 2016, que ce soit en hiver ou en été, je suis tombé littéralement amoureux de ces terres.
Que ce soit la partie sud la plus connue (trop même à mon goût) la partie nord encore sauvage ou les highlands, cette expérience est juste indescriptible tant la variété vous emporte à chaque virage.
J’ai aussi visité la Norvège, notamment les iles Lofoten ainsi que la Suède, mais sans hésitation mon cœur revient sur cette île magnétique.
Cœur, passion, ces mots vous paraitront exagérés ?
Faut voir…car rester 3 heures sur le même spot sans bouger par -23° avec du vent et sans âme qui vive à moins de 30 kilomètres à la ronde, il faut forcément des mots forts pour apprécier ses instants qui parfois ne dureront que 10 secondes, mais qui resteront gravés à jamais.
Vous aurez remarqué au passage que pour une personne qui ne tenait pas en place, je suis désormais capable de rester 3 heures à attendre l’instant T. – ne cherchez pas à comprendre, mes proches ont renoncé 😊
Changement d’optique et de cap :
Lorsque mon ami m’a fait connaitre Lightroom, il m’a aussi conseillé pour l’achat de mon 1er reflex, et surtout il a eu cette phrase énigmatique :
« si tu décides d’investir dans la photo, tu ne sais pas jusqu’où cela va t’emmener, car c’est un gouffre ».
J’ai assez vite compris, la notion de gouffre financier, car les appareils et objectifs valent vraiment très chers, mais le plus important n’était pas là.
En effet, il m’aura fallu environ 20 000 photos pour obtenir un résultat correct 😊 et comprendre ce que je pouvais faire avec cet outil (car cela reste un outil), mais aussi me former au quotidien avec les autres outils comme Lightroom, Photoshop, Nik Collection, Topaz, DXO…
Ceci dit la plus grosse découverte a été de me découvrir vraiment, et de faire sortir des émotions que j’étais jusque-là incapable de ressentir et encore moins d’exprimer.
Quant à parler de mon côté artistique, avec une formation commerciale sur des produits ultra-technologiques, on partait de très loin 😊.
Au final, plutôt que de parler de gouffre, je préfère parler de passion.
De cette passion j’ai pris la décision de la faire partager autour de moi, auprès de photographes rencontrés soit sur des stages soit sur les réseaux sociaux ces 3 dernières années, et je souhaite désormais la partager avec un plus grand nombre en guidant des voyages en France et à travers l’Europe.
Je partagerai également ma technique de prise de vue et de retouche photo pour ceux que ça intéresse.
Dès cet été, je serai inscrit en tant que photographe professionnel, et mon but sera de m’y consacrer à 100%.
Mes valeurs : on protège ce qu’on aime
En tant que père, on sait très exactement ce que signifie cet engagement vis-à-vis de nos enfants, de notre conjoint, amis, parents.
Inutile de préciser que le respect et l’honnêteté sont des éléments essentiels, sinon cela ne fonctionne pas.
Il est donc évident qu’en tant que photographe de nature j’applique les mêmes règles de respect et d’honnêteté vis-à-vis des sites que je traverse.
Cela veut dire que je prends soin de ne rien abimer, salir, dégrader et ne passe pas non plus là où il est interdit d’aller.
Dans le même esprit, l’emploi de certains outils comme Photoshop peuvent et doivent poser question. On rêve tous lorsqu’on visite un lieu 1 seule fois dans sa vie, d’avoir la plus belle lumière, les meilleures conditions, le meilleur du meilleur 😊.
Mais c’est le jeu de pouvoir s’adapter, et c’est tellement plus grisant lorsque toutes les conditions sont réunies.
Après soyons clair avec les nouveaux outils d’intelligence artificielle il devient très facile, même pour un néophyte de créer du fake ou du faux juste pour avoir un maximum de like !
C’est une question d’éthique pour certain, pour moi c’est surtout une notion de plaisir.
Quel est l’intérêt de se gargariser avec du faux ?
Bien sûr cela m’est arrivé de changer des ciels au tout début de mon apprentissage pour rendre ma photo plus jolie. Ok. Sauf que sachant qu’elle est fausse, elle ne m’intéresse plus.
Mieux vaut faire appel à son expérience du terrain pour obtenir la meilleure photo possible.
Je sais, ce n’est sûrement pas la tendance actuelle, mais peu importe, c’est mon étoile du nord personnelle, mon mantra.
Après j’utilise beaucoup Photoshop pour le réglage des couleurs et des contrastes que je préfère à Lightroom, par habitude.
J’essaie également de faire ressortir les ambiances plutôt calmes et douces, qui correspondent à l’émotion du moment.
Utilisation des photographies :
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